LE CHU
Project
Faire entrer les systèmes d’information des CHU et des GHT dans une nouvelle ère : l’objectif du CHU Project !
Softway Medical, seul Groupe franco-français dans le trio de tête des éditeurs de logiciels en santé, est fidèle à sa réputation de pépite française innovante !
A travers le CHU Project, Softway Medical fait le choix de répondre aux besoins des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) en apportant des évolutions à son DPI Hopital Manager, déjà choisi par 18 GHT (chiffres à Mai 2021).
Dans quel contexte a-t-il été pensé ? Quels en sont les objectifs ? Quels sont les processus de création ?
Depuis son annonce par Gilles Juin, Directeur de la Division Etablissements du Groupe en Juillet 2020, le CHU Project a fait l’objet de nombreuses communications par nos experts.
Retrouvez sur cette page dédiée, toutes les informations relatives au CHU Project ! Cliquez sur le titre de la rubrique qui vous intéresse ci-dessous.
#1 | Le contexte
#2 | Les 3 axes du CHU Project
#3 | Les process de création
#4 | Le recrutement autour du CHU Project
#5 | Le CHU Project sous les projecteurs de la presse
#1 | LE CONTEXTE
« Le CHU Project est né de la volonté de fournir aux professionnels de santé des outils leur permettant d’être plus performants encore et d’aller au-delà de ce que l’on peut faire aujourd’hui avec l’informatique traditionnelle. »
Sherley Brothier
Le secteur de la santé, et a fortiori celui de la e-santé, est en constante évolution, obligeant les acteurs du marché à s’adapter et à innover en permanence pour répondre aux enjeux émergents ! La création des GHT, Groupements Hospitaliers de Territoire, a permis d’accélérer le virage du numérique.
Sherley Brothier, CTO de Softway Medical, explique comment est né le CHU Project, à l’occasion d’une intervention sur le plateau TV de La Provence par visioconférence, autour de la thématique « Comment l’innovation, au travers de la e-santé, peut-elle révolutionner le secteur de la santé ? ».
Sherley Brothier : « Nous sommes face à une situation où le monde de la santé est en pleine transformation. On veut accélérer le virage du numérique pour adresser les patients, et au-delà les citoyens. En Europe en particulier, nous sommes dans un système où l’on se préoccupe de la santé à partir du moment où nous sommes malades. Il y a d’autres régions dans le monde qui sont passées dans un mode vraiment préventif. C’est-à-dire que tout est fait pour que le citoyen reste en bonne santé. Donc on essaie d’anticiper un certain nombre de choses.
Le CHU Project est né de la volonté de fournir aux professionnels de santé des outils leur permettant d’être plus performants encore et d’aller au-delà de ce que l’on peut faire aujourd’hui avec l’informatique traditionnelle. On veut vraiment positionner le patient, le citoyen, comme un acteur. Il y a différentes choses qui nous sont remontées quand on est allés rencontrer les grands professeurs et les professionnels de santé en établissement. Le premier constat c’est que l’informatique les aide d’une manière générale mais quelque part, et c’est un peu surprenant, il éloigne le professionnel de santé du patient, alors qu’en fait on se rend compte que la proximité entre eux est quelque chose de fondamental.
« C’est cette dimension humaine dans ce monde numérique,
qui est prise en compte dans le CHU Project. »
Ce qui nous anime et nous motive au quotidien, c’est de parvenir à fabriquer des outils aussi performants que possible mais qui permettent de garder cette proximité humaine. Et donc, par exemple, de fabriquer des outils qui serviront à expliquer au patient comment va se passer une opération pour le rassurer énormément. Le fait que le professionnel de santé puisse venir avec une tablette, un smartphone ou une radio, lui montrer comment on peut interpréter ses résultats biologiques, ou ce que cela signifie, en toute proximité, est quelque chose de très important. Et c’est cette dimension humaine dans ce monde numérique, qui est prise en compte dans le CHU Project ».
#2 | LES 3 AXES DU CHU PROJECT
Le CHU Project vise à implémenter de nouvelles technologies au DPI de Softway Medical, Hopital Manager, afin de répondre aux enjeux des GHT et des CHU. Un investissement de 10 millions d’euros sur 3 ans pour l’éditeur !
Le projet est structuré en 3 axes :
Découvrez l’explication complète par notre CTO, Sherley Brothier.
AXE 1 | SOINS
Sherley Brothier : « Ce CHU Project est découpé en trois grandes parties. Une première partie très orientée soins. Donc c’est tout un tas de développements, de fonctionnalités, qui vont amener le patient dans une démarche de parcours. En fonction de sa pathologie, on va pouvoir le suivre, anticiper certaines choses, le prévenir un jour avant qu’il doit compléter son dossier. Et puis, après l’hospitalisation si l’environnement personnel le permet, lui donner la possibilité de retourner le plus vite possible chez lui. On constate que renvoyer les personnes chez elles participe à un meilleur rétablissement que de les laisser très longtemps dans un environnement de type hospitalier. Donc il y a une grande dimension sur les soins, sur la fluidité des parcours et le bien-être du patient. C’est une démarche d’atteindre le patient où qu’il soit : chez lui, dans l’établissement ou en mobilité. C’est le premier axe.
AXE 2 | RECHERCHE
« C’est un travail collégial de co-construction avec des professeurs, des chercheurs,
des starts up orientées sur l’intelligence artificielle : un ensemble de sociétés
qui va nous permettre d’être efficaces ».
Le deuxième axe c’est le « U » du CHU Project, c’est la dimension UNIVERSITAIRE. Avec la masse d’informations qu’on commence à avoir, on agrège beaucoup de données. On améliore progressivement par l’entraînement d’algorithmes, des études, des essais cliniques, du screening de patients, tout un tas de choses qui vont nous permettre d’aller progressivement vers une médecine préventive. Si on peut anticiper des crises, des maladies par rapport à un contexte ou à des allergies, si on se dit qu’un patient qui a tel ou tel antécédent et qui vient de contracter telle maladie, a plus de chance d’évoluer d’une certaine façon, on peut donner le bon traitement. Donc c’est toute cette heuristique sur laquelle on veut vraiment travailler. On ne prétend pas faire ça tout seul. Ce projet est un travail collégial de co-construction avec des professeurs, des chercheurs, des starts up orientées sur l’intelligence artificielle, un ensemble de sociétés qui va nous permettre d’être efficaces.
AXE 3 | MANAGEMENT
Le dernier axe, le troisième, c’est donc tout ce qui est MANAGEMENT, pilotage, qualité. Tout ce qui va permettre de rentrer dans une démarche où, pour un patient donné, on va se définir des objectifs. Un peu comme dans une démarche qualité, on va inscrire le patient dans un parcours et vérifier qu’il converge bien vers l’objectif qu’on se donne. S’il n’y converge pas tout à fait, on va pouvoir, très rapidement, itérer et réajuster. On se donne un traitement de résultat plutôt que de se dire « En fonction de telle maladie je lui donne tel médicament », sans vérifier qu’effectivement ça améliore son rétablissement.
LES CIBLES ?
Ce CHU Project s’adresse à toutes les populations dans les établissements. La cible du premier axe, SOINS, c’est le corps soignant. Le deuxième, donc l’axe de la RECHERCHE, englobe les professeurs dans les établissements, tous les profils universitaires. Enfin, le dernier axe, MANAGEMENT, s’adresse globalement à des personnes qui prennent des décisions d’investissement au sein d’un établissement. Donc ce sont les directeurs, les directeurs informatiques, mais aussi tous ceux qui s’occupent de la qualité des soins, du codage et de la finance. On l’appelle CHU Project parce qu’il nous amène un peu plus loin que ce que l’on fait aujourd’hui. On capitalise vraiment sur les solutions qui sont en place chez Softway Medical pour les amener un étage plus loin. Ce CHU Project servira l’ensemble des clients, qu’ils soient publics ou privés ».
#3 | LES PROCESS DE CREATION
Penser, concevoir et fabriquer des solutions informatiques requiert des systèmes de création innovants pouvant répondre aux exigences. Les process mis en place chez Softway Medical lui permettent de travailler de façon rapide, efficace, et en plaçant les utilisateurs au cœur des projets.
L’UX Design
Seul éditeur français à utiliser le Design System, le Groupe considère l’UX Design comme un process incontournable et l’utilise, au quotidien, dans le développement de ses solutions. Plus d’infos dans le portrait collaborateur de notre Head Of UX, Nicolas Bonavent.
L’Agilité
Depuis 4 ans Softway Medical travaille en méthodologie agile (itérations courtes, feedback permanent, volonté d’une amélioration continue…) pour travailler en mode user-centric !
L’Intelligence Artificielle
L’utilisateur étant au cœur de toutes les réflexions qui mènent au développement de ses solutions, Softway Medical lui permet de franchir un nouveau cap en embarquant le meilleur de l’Intelligence Artificielle.
Ce sont 3 procédés utilisés pour développer le CHU Project ! Sherley Brothier nous en dit plus.
Sherley Brothier : « Ce qui est important de retenir sur ce projet c’est la manière de construire les solutions de demain. Celles-ci vont être co-construites ! C’est à dire que la démarche de Softway Medical est de venir avec une roadmap et de la nourrir en permanence en fonction de l’existant, des fonctionnalités novatrices, des utilisateurs, des professionnels de santé, des patients, d’ un panel de clients représentatifs. Le but étant d’améliorer en permanence les produits que l’on sera capable de mettre en place sur le marché, avec un rythme unique en France : plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par mois, on est capable de mettre des nouvelles versions dans les mains des utilisateurs et d’itérer. Exactement à l’instar de ce que font les grands acteurs du cloud, les grandes plateformes qu’on connaît tous en tant que citoyen pour réserver des hôtels ou pour réserver sa voiture. On connaît tous ces grandes plateformes-là qui nous proposent en permanence des nouveautés. Et bien la plateforme du CHU Project repose sur les mêmes techniques, sur les mêmes méthodes de développement et donc en permanence on peut tester des nouvelles choses. Si ça va dans la bonne direction, on accélère. Si ça ne va pas dans la bonne direction on retire la fonctionnalité, on ajuste, jusqu’à ce que ça trouve sa valeur et son efficacité.
Le CHU Project c’est une méthode de co-construction de nos solutions
avec nos prospects, nos clients,
où l’on démontre régulièrement des choses qui avancent.
Cette manière de travailler, je pense vraiment qu’elle est unique parce qu’elle embrasse tout un ensemble de populations. Qu’ils soient des professionnels de santé, des citoyens, des éditeurs, des partenaires, des start-up, on sera capables de fédérer en orientant « usage » et pas de travailler « produit » pour faire une solution qui trouvera peut-être son marché. On est vraiment dans une démarche de « quels besoins je veux adresser ? » et ensuite avec la force de développement qu’on a, travailler avec des start-up d’intelligence artificielle et emmener avec nous les professionnels de santé pour essayer de trouver la meilleure manière d’adresser tel ou tel besoin. Donc le CHU Project, c’est d’une part la roadmap découpée en trois axes : soins, recherche et management, et d’autre part, une méthode de co-construction de ces solutions avec nos prospects, nos clients et dans une démarche où l’on démontre régulièrement des choses qui avancent. On n’est pas dans une approche de promesse qui arrivera peut-être dans trois, quatre ou cinq ans. C’est vraiment une démarche qui, après avoir travaillé ensemble, dans les semaines qui suivent, permet d’avoir déjà des premiers résultats. C’est une façon de travailler appelée UX Design, donc très orientée sur l’usage : quel besoin je veux adresser, pour un besoin identifié je vais lancer plusieurs solutions sur lesquelles on va itérer pour trouver celle qui fonctionne, en pensant à une interface graphique moderne et unifiée. »
Elsa Charbit, Journaliste La Provence / Radio JM
Elsa Charbit : Vous êtes en permanence dans un travail d’anticipation sur cette plateforme. On voit à quel point vous êtes axés sur le travail collaboratif, chacun à sa place, ce ne sont pas seulement des professeurs qui font des recherches qui sont inclus, vous laissez la place à tous, même au patient. »
« Notre démarche est unique. Ce CHU Project se veut
révolutionnaire dans son approche ! »
Sherley Brothier : Exactement ! C’est une approche de Sprint Design. On regroupe un panel d’utilisateurs représentatif du besoin qu’on va vouloir adresser, donc il va englober des professionnels de santé, des professeurs, des patients, des citoyens. Ce sont des personnes qui vont, un peu comme quelqu’un qui a un œil externe, poser la question du « Pourquoi ? » en permanence. Souvent, quand on est un peu néophyte sur un domaine, la personne qui vient avec son œil externe et qui dit « Pourquoi ? » est très utile. Elles aident à simplifier les usages, à fabriquer la bonne interface, la plus épurée possible pour que les professionnels de santé puissent utiliser des solutions très fluides et qu’ils ne cherchent pas pendant des heures dans des écrans telle ou telle fonctionnalité, que ça soit naturel. C’est vraiment en cela que notre démarche est unique et que ce CHU Project se veut un peu révolutionnaire dans son approche.
On va être capables d’aller très vite, d’embrasser un large panel d’utilisateurs et de sachants en mettant aussi en regard un écosystème de start-up… Parce qu’il y a quelque chose de fondamental dans ce que l’on veut construire. On ne va pas faire de l’IA pour faire de l’IA, donc de l’intelligence artificielle pour faire de l’intelligence artificielle, on va l’inclure de manière subtile dans les outils du quotidien pour qu’elle agisse sans même que l’utilisateur s’en rende compte, un peu comme dans une voiture. Vous n’avez pas besoin de savoir comment ça fonctionne, comment activer telle ou telle fonction, ça se met en route naturellement quand on en a besoin, au bon moment. On peut utiliser ce genre d’outils de manière subtile quand ça peut aider le professionnel de santé, mais nullement pour prendre sa place. La décision, à la fin, c’est toujours le professionnel de santé qui la prend.
#4 | LE RECRUTEMENT AUTOUR DU CHU PROJECT
Le CHU Project a augmenté le nombre de postes ouverts au sein de Softway Medical ! Gilles Juin, Directeur de la Division Etablissements du Groupe explique lors d’une interview pour Health and Tech Intelligence :
Sherley Brothier ainsi que Jean-Baptiste Franceschini, Co-Fondateur, Directeur de la Division Imaging et Marketing Groupe, se sont exprimés au micro de Elsa Charbit, à propos des recrutements et des profils recherchés pour ces 5 nouvelles équipes (squads).
Elsa Charbit : « Je crois que vous cherchez encore à recruter une centaine de profils. D’ailleurs, vous avez récemment acquis le Groupe Santalis avec des sociétés qui sont basées en Nouvelle-Aquitaine. Est-ce que ces recrutements se font dans le cadre de la croissance du Groupe, de la crise sanitaire qui demande des profils plus adaptés ou est-ce dû à votre secteur qui recrute sans cesse ? »
« Le niveau de recrutement que nous avons est relatif à une stratégie de fond :
Jean-Baptiste Franceschini
globaliser le territoire de santé. »
Jean-Baptiste Franceschini : « Je laisserai aussi Sherley intervenir sur le sujet, mais je ne pense pas que la crise change les profils. En revanche, elle rend encore plus nécessaire pour certains établissements le fait de se mettre à la page sur les outils modernes. Il y a un fort besoin de s’équiper de solutions modernes. Le niveau de recrutement que nous avons est relatif à une stratégie de fond : globaliser le territoire de santé en reliant les cliniques, les hôpitaux publics mais aussi la médecine de ville. Il faut que l’hôpital soit hors les murs pour une prise en charge des patients. Leur continuum de soins se trouve aussi en ville et même chez eux. L’hôpital de demain sera également, en partie, le domicile des patients. Cela évitera de les faire venir pour rien, ce qui est coûteux et prend du temps. Ça fait partie des choses qui nous poussent à investir et à lancer de grands projets comme le CHU Project. »
Sherley Brothier : « L’hôpital va maintenant pouvoir atteindre le patient où qu’il soit. C’est très important d’avoir des technologies et des solutions qui sont très facilement adaptables pendant la période de COVID. Pour donner un exemple, le COVID a mobilisé des équipes de développement avec des médecins urgentistes pour travailler sur la mise à disposition de nouvelles fonctionnalités de nos solutions en moins d’une semaine. L’idée était de désengorger les services d’urgence dans les établissements, et donc d’avoir un moyen de rappeler les patients ou de les suivre en fonction de l’évolution de certaines constantes, à distance. Donc on a équipé ces patients-là d’une application mobile sur leurs smartphones pour pouvoir les suivre en permanence. Ils répondaient à des questions, ils pouvaient aussi interagir avec leurs professionnels de santé qui les suivaient. En fonction des réponses, du calcul de score et de tout un tas de choses, on pouvait dire « là, on a atteint un niveau d’alerte où il faut faire revenir le patient ». Et ça a aidé à désengorger les urgences.
L’idée de construction est venue directement des équipes qui ont contacté les médecins urgentistes. On recherche tout type de profils : des personnes qui sont capables de créer des solutions, de développer sur l’interface mobile, des développeurs, des personnes qui vont être capables de déployer nos solutions chez nos clients. On commence à avoir un grand nombre d’établissements, plus de 1100 ou 1200, qui sont équipés de nos solutions aujourd’hui en France. Déployer, former les utilisateurs professionnels de santé en établissement, ça nécessite des ressources, même si on peut le faire aujourd’hui à distance, il faut des gens pour le faire. C’est une des raisons pour lesquelles nous cherchons une centaine de personnes. »
#5 | LE CHU PROJECT SOUS LES PROJECTEURS DE LA PRESSE !
Depuis son annonce sur le plateau de B Smart TV, le CHU Project a fait l’objet d’une large exposition médiatique.
Retrouvez ci-dessous la revue de presse.
L’annonce du CHU Project à la TV !
L’article paru dans Le Journal des Entreprises.
Un très bel article dans La Provence !
Health and Tech Intelligence décrypte le projet.
Le CHU Project dans Hospitalia.
#1 | Softway Medical, une sucess-story française !
#2 | L’Innovation, une réalité chez Softway Medical !