La Provence s’intéresse à ces entreprises qui se soucient de leurs salariés pendant la crise.
Et Softway Medical n’est pas en reste ! Intégration des nouvelles recrues en distanciel, réunions virtuelles avec la Direction et tchat en direct.
Ces entreprises qui se soucient de leurs salariés malgré la crise
La crise sanitaire a changé certaines mentalités en entreprise. Rencontre avec ces boites qui ont révisé leur copie sur l’image qu’elles avaient du management et de la qualité de vie au travail ou désormais… à la maison.
On a parfois du mal à y croire. Pourtant, là, juste à côté de chez nous, il existe des sociétés qui pratiquent le bonheur en entreprise. Comment ont-elles réussi à garder le contact avec leurs salariés durant cette longue crise ?
Réunion virtuelle avec la direction avec des tchats instantanés, création d’une chaîne vidéo pour partager les infos pratiques… C’est le cas par exemple de Softway Medical (solutions innovantes pour accompagner les professionnels de santé dans la prise en charge de leurs patients) à Meyreuil.
« On a gardé les moments d’intégration des nouvelles recrues mais on l’a fait en distanciel. Chaque chef de service a présenté son équipe aux nouveaux venus. On s’est adapté. »
Des tutos-vidéos ont également été proposés aux managers afin de trouver la meilleure façon d’accueillir un collaborateur en distanciel. Des soirées jeux en virtuel avec maris et enfants ont été lancées qui marchent bien « ce qui n’existait pas avant et qu’on aimerait garder après », lance Celine Amblot-Feral, la DRH. Qui a eu une idée judicieuse pour son équipe de RH : « on avait une réunion d’une demi-heure chaque matin mais on ne parlait que boulot. On allait à l’essentiel. J’ai mis en place à la même heure une fois par semaine un moment où l’on parle de tout sauf de boulot. Je me rendais compte que je perdais le contact avec mon équipe. Chacun prend une photo et parle de son humeur. Une collaboratrice a par exemple montré une photo d’elle durant la course Color run car elle était contente d’avoir finalisé trois recrutements et elle nous disait qu’elle avait toutes ces couleurs dans la tête. C’est un moment qu’on pourrait rapprocher de celui de la machine à café. Il nous fait un bien fou. »
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