Témoignage
chru de tours
L’hébergement au CHRU de Tours
Le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours est le premier établissement public de santé de la région Centre-Val de Loire.
Julien BERTHEL, DSI du CHRU de Tours, témoigne sur les solutions mises en place par Softway Medical pour l’infrastructure et l’hébergement des solutions informatiques.
Qu’est-ce qui motive un CHU à opter pour une solution hébergée ?
Julien BERTHEL, DSI du CHRU de Tours : D’une façon intrinsèque un hébergement va être le même, l’exigence va être la même que l’on soit un petit, un moyen ou un grand établissement. On va jouer dans une autre catégorie de volumétrie. Par exemple, nous avons actuellement sur notre système hébergé :
- 1 200 utilisateurs simultanés en direct,
- 5 000 postes de distribution.
Cela veut dire qu’il faut avoir un fonctionnement de constante 24/24h.
Nous avons pris une solution de type Citrix, de manière à avoir constamment une mise à jour instantanée sur tous nos éditeurs et ne pas courir derrière le poste client qui ne fonctionne pas.
La préférence que l’on a, l’intervention préférentielle, c’est en nuit profonde, c’est-à-dire entre 00h30 et 4h.
Car nous avons des services de réanimation, des urgences, or comme dans n’importe quel autre site, cela tourne 24H/24. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure cela monte très vite en puissance et l’acceptation de ces services exigeants que sont les urgences et la réanimation, c’est qu’un arrêt en nuit profonde est moins percutant qu’en pleine journée. Que l’on soit petit ou grand, la criticité est la même. Nous produisons du soin, nous soignons et prenons en charge des patients, mais nous, effectivement, nous jouons en volumétrie et en rapidité car la pression monte très vite.
Le CHU de Tours a décidé de basculer du « on-premise » au mode hébergé.
Pourquoi ?
Julien BERTHEL, DSI du CHRU de Tours : Car il y avait une diversité des systèmes, des hardwares à maintenir. L’équipe avait du mal à maintenir tous ces systèmes et l’exigence des professionnels de santé vis-à-vis des temps de réponse était importante.
Il y a eu de nombreuses questions : est-ce que l’équipe est capable de monter en compétences ou est-ce qu’il faut héberger ? Il y a eu des analyses et en finalité le choix a été de choisir d’héberger.
Si l’on demande un hébergement, ce n’est pas un exploit technique que l’on attend. On attend un fonctionnement continu pour des professionnels de santé.
C’est ce qui fait que ce passage en mode hébergé, lorsque l’on a changé de DPI, était une évidence pour nous. Nous n’allions pas revenir en arrière, sauf à réinvestir en infrastructures et en ressources humaines, ce qui n’était pas envisagé. Le fait de discuter avec un seul éditeur est beaucoup plus simple, donc le choix de Softway Medical était évident.
Vous avez donc fait le choix d’avoir un interlocuteur unique pour traiter de bout en bout les trois métiers d’édition, d’intégration et d’hébergement.
Julien BERTHEL, DSI du CHRU de Tours : Oui. Nous voulons savoir quand cela dysfonctionne, pourquoi cela n’a pas fonctionné. Comme nous sommes dans un processus qualité, nous faisons un RETEX, un retour d’expérience, c’est ce que l’on a l’habitude de faire dans un établissement de santé : ça a dysfonctionné, pourquoi c’est intervenu, comment on le corrige et on s’améliore ; c’est ça l’idée.
Nous sommes dans le Groupe Hugo Grand-Ouest et nous faisons de la recherche. Nous avons besoin d’accéder à nos données pour alimenter nos entrepôts de recherche et pour faire d’autres exploitations.
Un autre élément qui a été vu aux Journées Clients organisées par Softway Medical et qui est une nouveauté qui m’intéresse beaucoup car j’ai quelques personnes dans l’équipe informatique qui savent faire du développement, c’est la partie low-code/no-code. Le low-code signifie peu de développement et s’adresse à des spécialistes de l’informatique en règle générale et le no-code c’est 0 développement qui s’adresse à des non-informaticiens.
C’est comment je peux éventuellement sortir d’une impasse avec une solution low-code/no code potentiellement temporaire, voire définitive, qui peut effectivement nous aider.