mind Health fait le bilan de la vague 1 du Ségur
Softway Medical témoigne et fait le bilan sur la vague 1 du Ségur numérique dans le baromètre exclusif de mind Health.
“Nous avons été mobilisés très tôt sur le sujet. Il y a quatre ans, lorsque l’Agence du Numérique en Santé – ANS a lancé les expérimentations, 50 % des établissements expérimentateurs faisaient partie de nos clients.
En biologie, nous avons accompagné 300 sites, et sur le couloir hôpital, dans lequel un établissement pouvait postuler à différents DSR (DPI, PFI, RI), plus de 700 sites ont pu être déployés”, précise Carmen Giannucci, Directrice Projet de la Task Force Ségur du Groupe Softway Medical.
Apres 11 référencements et plus de 250 personnes mobilisées sur la vague 1, qu’est-ce qui est prévu pour Softway Medical ?
Carmen Giannucci explique : “Nous sommes engagés depuis plus de 18 mois sur la vague 2, notamment avec la DRIMbox, l’ouverture à la médecine nucléaire, ainsi que l’extension à d’autres professions en médecine de ville…”
Quel bilan pour Mon espace santé ?
Lors du Comité de suivi du Ségur numérique (COSUI) du 17 janvier 2024, la DNS, Délégation au numérique en santé et l’ANS ont fait le point sur les derniers chiffres du programme.
Le Comité s’est ouvert sur un premier succès, l’objectif d’alimentation de Mon espace santé, fixé il y a trois ans, est atteint : environ un document de santé sur deux y est aujourd’hui envoyé par les professionnels.
En décembre 2023, 18,8 millions de documents de santé y ont été envoyés. En rythme annuel, cela correspond à 226 millions de documents, ou encore près de 3,5 documents par personne et par an.
“Avec le programme Ségur, nous sommes sortis de vingt ans d’échec en numérique en santé. Nous avons réussi à faire en deux ans et demi ce que l’on n’avait pas réussi à faire en vingt. L’ensemble de l’écosystème peut en être fier. » confie Olivier Clatz, directeur du programme Ségur Numérique à la DNS à mind Health.
De son côté, mind Health conclut :
“Si le programme a tenu ses promesses en matière d’alimentation de Mon espace santé, les éditeurs sont nombreux à dénoncer des financements insuffisants, un accompagnement sous-dimensionné et de trop nombreuses itérations en R&D. Alors que les négociations sur la vague 2 sont toujours en cours, certains envisagent même de ne pas s’inscrire à nouveau dans le dispositif de financement SONS.”
– Sur les réseaux sociaux –