« En quoi le Ségur sera un facilitateur pour la santé numérique », notre CTO, Sherley Brothier était en direct du Congrès SMPS
A l’occasion du congrès SMPS, le 17 septembre dernier, notre CTO Sherley Brothier est intervenu lors de la table ronde « Innovation numérique, nouveaux usages, les leviers de la transformation ».
Merci à Health & tech intelligence pour cette belle mise en lumière que vous pouvez retrouver en intégralité juste en-dessous :
Table ronde diffusée sur la chaîne « Numérique & Santé by Care Insight »
« Trouver un juste équilibre entre l’activité pré-Covid » et les nouveaux défis issus de la crise sanitaire : c’est le futur immédiat auquel doivent faire face les DSI hospitaliers selon Sherley Brothier, CTO de la société Softway Medical, intervenu lors de la table ronde « Innovation numérique, nouveaux usages, les leviers de la transformation », organisée le 17 septembre 2021 à Paris à l’occasion du congrès du SMPS.
Selon Sherley Brothier « allier les deux [sera] très challenging » pour les directions informatiques des établissements car ce sont « deux mondes » différents :
• d’une part l’État avec le volet numérique du Ségur de la santé ;
• et de l’autre les enjeux immédiats du programme Hop’en, la convergence des systèmes d’information et la mise en place des GHT.
Sherley Brothier estime que « l’innovation va faciliter la mise en place de nouveaux usages grâce à des technologies ouvertes », à base de solutions web et l’ouverture de systèmes d’information qui « avaient l’habitude d’être très fermés », protégeant leurs données pour en rester propriétaires. Il établit une analogie avec l’évolution des systèmes d’information bancaires, très fermés au départ et qui se sont ouverts dans les années 2000.
« Le Ségur va être un « enabler » (facilitateur), c’est-à-dire nous rendre capable d’un certain nombre de choses », prévoit Sherley Brothier. C’est dans cette notion de « rendre capable » qu’il va faciliter l’innovation : de nouveaux acteurs vont accéder au marché de la santé, « ce qui va permettre à l’innovation d’arriver très vite », alors qu’avec les seuls industriels historiques, le rythme « resterait moyen », explique-t-il.
« Paralléliser » les sujets du numérique en santé
Il y a depuis la crise du Covid-19 « une volonté forte d’accélérer sur le numérique en santé », abonde Mikael Taine, DSI du CHU de Nice, qui a participé à la même table ronde. « On parlait de DPI, de DMP, de convergence dans les territoires » et maintenant « on parle d’espace numérique en santé (ENS) ». Il s’agira selon lui d’avancer sur tous ces sujets, de les « paralléliser », sans privilégier « les uns au détriment des autres » car ils sont « très liés », souligne-t-il.
Mikael Taine fait par ailleurs état de « difficultés de plus en plus importantes pour recruter des ingénieurs » dans son domaine. Les ingénieurs en sécurité des systèmes d’information « sont vraiment des métiers en tension », relève-t-il.
« Nous avons des moyens inédits [avec] 2 milliards d’euros sur le numérique en santé » et une forte « volonté politique », rappelle de son côté Olivier Clatz, pilote du volet numérique du Ségur en santé, qui intervenait à distance. Il faudra selon lui « tirer les leçons du programme SI-Dep, mis en place en quelques semaines » grâce au « travail fait avec les industriels ».